Les secrets d’un assainissement écologique

L’Environnement et la Santé sont des enjeux majeurs aujourd’hui et encore plus demain. L’assainissement constitue un rôle majeur en transformant nos eaux usées en ressources exploitables et s’intéresse de plus en plus à l’Environnement en prenant pour alliée la Nature. Cette dernière vient encore à notre secours pour dépolluer les #eaux comme elle l’a toujours fait.Dans l’esprit de la majorité des gens, le traitement des eaux usées est synonyme d’une station d’épuration. Cependant on assiste, et on ne peut que s’en féliciter, au développement de systèmes appelés extensifs avec de faibles contraintes d’exploitation telle la phytoépuration.

La phytoépuration est une technique de phytoremédiation mettant à profit des processus naturels pour le traitement d’effluents tels que les eaux usées et les boues liquides.

Phytoépuration, OK on comprend, mais phytoremédiation ?

La phytoremédiation consiste à dépolluer de manière naturelle les différents milieux, grâce à l’action de plantes. Elle est utilisée notamment pour dépolluer les sols, assainir les eaux usées et purifier l’air. Ce terme recouvre plusieurs principes :
Enrichissons notre vocabulaire 😉

· La Phytostabilisation : les plantes retiennent les polluants dans le sol, l’eau ou l’air.

· La Phytostimulation : les racines stimulent les activités microbiennes qui dégradent les polluants.

· La Phytoextraction : les plantes absorbent et concentrent les polluants du sol dans les parties récoltables (feuilles, tiges, racines).

· La Phytovolatisation : la plante absorbe et transforme les polluants (mercure, arsenic,…) en éléments volatiles «détoxifiés».

· La Phytodégradation : les plantes produisent des enzymes qui catalysent la dégradation des polluants en éléments nutritifs.

La phytoremédiation est moins coûteuse que les traitements chimiques et thermiques, elle est respectueuse de l’Environnement et peut être utilisée sur les grandes surfaces, comme les petites.

A méditer et à développer …