La réutilisation des eaux usées

Réutiliser plus largement les eaux usées traitées pour limiter les prélèvements de masses d’eaux de surface et souterraines, favoriser les économies d’eau par de multiples usages des eaux urbaines résiduaires tout en garantissant un niveau élevé de protection de l’environnement : c’est un enjeu et une demande ancienne des collectivités dans un contexte de changement climatique et de pressions croissantes qui s’exercent sur les ressources en eau.
Les eaux usées traitées représentent des millions de m3 d’eau, dont on se sert peu. La Water Reuse, ou Reut pour Réutilisation des Eaux Usées Traitées, reste marginale : question sanitaire, réglementation et partage du coût de traitement de ces « eaux grises » freinent l’usage. Mais ça pourrait vite changer !
La tension sur la ressource en eau n’a jamais été aussi forte, et s’accentue : il faut trouver la parade face aux sécheresses, arrêter de gaspiller. Le recyclage de l’eau et son ré-emploi sont aujourd’hui encouragés. Savoir ce que l’on entend par eau usée nécessite de disposer de plusieurs éléments clé : quel est l’usage initial de l’eau, quelle est sa nature, son degré de contamination, quelle technique est utilisée pour la « dépolluer », etc. Une volumineuse documentation sur les eaux usées traitées existe.
De quelles eaux usées recyclables parle-t-on ?
Concrètement, trois grands types d’eaux usées recyclables peuvent être concernés :
- les eaux grises des stations d’épuration
- les eaux résiduaires internes des industries
- les eaux pluviales urbaines.